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Sous la conduite de la
téméraire et éloquente Praxagora, les femmes d'Athènes s'emparent
du pouvoir en se jouant de leurs maris.
A l'Assemblée, elles font
adopter une nouvelle constitution qui impose un régime
communautaire. Le partage des biens éliminera la pauvreté et
l’injustice ; celui des
femmes et des hommes permettra aux citoyennes et aux citoyens les
plus laids et les plus vieux de goûter à une félicité dont ils
étaient injustement privés.
Voilà les deux réformes
essentielles
qu'elles entendent imposer aux hommes de la Cité qui
vont, tant bien que mal, tenter de résister à cette vague
féministe.
D'autant que comme le dit
Chrémès, le sage, : " il faut se méfier de Sparte ! "
Cette comédie, écrite il y
a 2400 ans, nous renvoie les échos d'une étonnante satire
contemporaine: les riches, les pauvres, les naïfs, les fourbes,
les hommes, les femmes, le pouvoir, la loi, la
politique, la démocratie... Tout cela a-t-il vraiment
changé?
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